La rénovation énergétique : un puissant levier pour la sobriété énergétique

14 avril 2023

Face aux nombreux enjeux énergétiques et réglementaires, la rénovation des copropriétés, qui concentrent 63 % des passoires thermiques du parc locatif privé, apparaît plus que nécessaire. Associés à la sobriété énergétique impliquant un changement de comportement des consommateurs, les travaux de rénovation sont un moyen durable d’assurer des économies et d’améliorer au passage le confort intérieur des logements.

Mais pour faire face au coût souvent élevé de ces rénovations, les copropriétés peuvent bénéficier, sous conditions, de plusieurs aides prenant tout ou partie du montant des travaux.

 

Rénover oui, mais pas n’importe comment

La rénovation énergétique des copropriétés apparaît, sur le long terme, comme le moyen le plus efficace pour rendre les logements plus économes. Mais faut-il étaler les travaux dans le temps ou entreprendre une rénovation globale ?

Baisse des charges énergétiques, amélioration du confort des résidents, valorisation du bien, diminution des émissions de CO2… Les arguments pour qu’une copropriété engage une rénovation énergétique ne manquent pas ! Pourtant, 60 % des copropriétaires n’envisagent pas de travaux à court terme et considèrent même à 81 % qu’ils sont trop chers1. Certains travaux, notamment ceux de calorifugeage, bénéficient pourtant d’une prise en charge par les CEE à 100% avec un reste à charge à 0 €.

 

Des aides financières incitatives

Par méconnaissance des aides existantes, qui peuvent se cumuler, la tentation est donc grande pour les copropriétés de ne rien faire ou de réaliser des travaux au coup par coup en les étalant dans le temps. Or cette solution ne permet pas d’optimiser les coûts. Certaines aides très intéressantes, comme MaPrimeRénov copro, sont par ailleurs conditionnées à la réalisation d’une enveloppe de travaux afin d’atteindre une économie d’énergie d’au moins 35%.

 

Privilégier une rénovation globale

Dans le cadre d’une rénovation globale, qui reste la meilleure solution, les experts préconisent ainsi de commencer par isoler les murs et la toiture, puis de s’occuper de la ventilation et de terminer par la chaufferie. Pour vous aider à y voir plus clair, notre service CEE peut vous accompagner tout au long de votre projet de rénovation, contactez nous : cee@gaz-europeen.com

 

Focus sur les CEE

Timothée Iso Power

Timothée Antoine, responsable des opérations BtoB chez Drapo et du partenariat CEE avec Gaz Européen

 

“Plus les copropriétés font des travaux importants et plus elles peuvent prétendre à de nombreux CEE”

“Depuis le 1er janvier 2022, les CEE sont entrés dans leur 5e période qui court jusqu’au 31 décembre 2025. La date d’engagement (date d’acceptation des devis) est primordiale afin de fixer le montant de CEE possible sur un projet de rénovation. Les copropriétés doivent avoir la volonté d’effectuer des travaux de rénovation dans leur bâtiment pour faciliter la démarche des CEE. Les travaux éligibles aux certificats sont nombreux en résidentiel mais le plus souvent il s’agit d’intervenir sur le système de chauffage (chaudière gaz à condensation, pompe à chaleur collective, raccordement à un réseau de chaleur,…) et sur l’isolation des parois en contact avec un espace non chauffé (les murs, le plancher bas, les toitures-terrasses,…). “

 

“Les CEE prennent en charge 20 à 30 % du montant de certains travaux”

“Les fiches CEE sont des opérations standardisées qui définissent à l’avance les économies générées par les grandes familles de travaux. Dans le secteur résidentiel, et en particulier au sein des copropriétés, elles pChristophe CEDOZortent sur l’isolation extérieure (murs, toitures-terrasses, combles, fenêtres), la partie thermique (chaudière, pompe à chaleur, gestion technique du bâtiment, raccordement à un réseau de chaleur) et l’isolation des réseaux et des points singuliers. Aujourd’hui, les fiches les plus intéressantes concernent le remplacement des chaudières à condensation et des optimiseurs puisque, en fonction de la taille de l’opération, elles couvrent entre 20 et 35 % du montant global des travaux. Mais il est préférable de ne pas s’arrêter à cette seule fiche et d’envisager la rénovation de façon globale. Au-delà de cette prise en charge, la meilleure façon de procéder est de commencer par isoler l’enveloppe de façon à réduire les besoins. Et, quand on isole une copropriété par l’extérieur, il faut bien sûr voir les économies d’énergie générées mais aussi la valorisation du patrimoine qui devient forcément plus attractif !”

Christophe Cedoz, responsable grands comptes services chez Gaz Européen

 

 

1 https://www.mysweetimmo.com/2023/03/07/renovation-energetique-60-des-coproprietaires-nenvisagent-pas-de-realiser-des-travaux/

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