24 janvier 2024
Après un automne clément, une vague de froid s’est abattue sur la France en janvier. Quel est l’impact sur vos factures d’énergie ? Comment anticiper et lisser au mieux vos charges sur toute l’année ?
Cet automne, les températures ont été particulièrement douces, générant des consommations d’énergie modérées. Ainsi, les consommations de novembre et décembre 2023 ont baissé de 10 à 15% en moyenne par rapport à la même période en 2022.
En parallèle, les approvisionnements étaient au beau fixe et les stocks pleins.
Face à une offre forte et à une demande réduite, les prix ont considérablement baissé. Cependant, une vague de froid a fait grelotter la France en janvier. Cette baisse des températures risque de générer une hausse des consommations, donc des prix. Il convient de rester vigilants.
L’Europe a récemment subi une explosion des tarifs de l’énergie, avec un pic mi-2021. Cette hausse était en partie due aux conditions climatiques, notamment aux vagues de chaleur estivales. Bien sûr, d’autres facteurs entrent en ligne de compte, comme l’augmentation de la consommation en Asie en raison de la reprise économique dans cette région, la pénurie de production d’électricité d’origines nucléaire et hydroélectrique ou le conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Nous assistons depuis à un relatif retour à la normale, mais les prix restent élevés par rapport à la période précédente.
Les stocks sont constitués de l’énergie que nous produisons ou importons, déduction faite de celle que nous consommons. Donc, leur niveau dépend de l’offre et de la demande et a un impact sur les prix.
Des températures clémentes contribuent à réduire la consommation d’énergie. En effet, le chauffage est le premier poste de consommation d’énergie des foyers. Il représente à lui seul deux tiers de cette consommation. Les besoins augmentent en hiver, particulièrement en janvier. En été, ce sont les appareils de ventilation et de climatisation qui boostent la consommation.
Les prix de l’énergie sont très sensibles à la météo. D’où la nécessité d’anticiper les variations de température. Un exercice difficile car les prévisions sont fiables à dix ou quinze jours maximum. Météo France fournit tout de même des hypothèses dans son Bulletin des grandes tendances climatiques. Au premier trimestre 2024, il y a une probabilité de 50% de connaitre des températures plus élevées que les normales de saison.
Météo France a par ailleurs mis au point une unité de mesure de la rigueur hivernale : le degré jour unifié (DJU). Cette valeur représente l’écart entre la température moyenne d’une journée donnée et un seuil de température préétabli (18°C ou 19°C selon les méthodes de calcul). Elle permet de comparer les hivers entre eux, par jour, par mois ou sur l’ensemble de la période de chauffe, du 1er octobre au 20 mai.
Comparatif du montant total des DJU pendant les périodes de chauffe de 2016-2017 à 2022-2023
Sur la base des prévisions actuelles de températures jusqu’à la fin du mois, janvier 2024 devrait être plus froid que la normale. En effet, le ratio de DJU observé à la station de Paris-Montsouris (station de référence) est supérieur de 13% à la moyenne des DJU des mois de janvier de ces huit dernières années.
Le dérèglement climatique entraine des hivers globalement plus doux mais aussi des phénomènes extrêmes plus fréquents comme les vagues de froid ou les canicules. Ces épisodes sont facteurs de fortes variations de consommation.
Les prix de l’énergie varient tout au long de l’année. D’où l’importance d’en faire une estimation annuelle pour évaluer vos charges. En renégociant vos contrats d’énergie à la fin de la période de chauffe, vous obtenez des tarifs lissés plus avantageux, y compris en hiver.
La maîtrise de ces charges passe aussi par la maîtrise de la consommation. Gaz Européen vous accompagne pour activer les leviers propices aux économies d’énergie. Nous vous aidons notamment à financer vos travaux de rénovation énergétique.
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