Transition énergétique : l’engagement de Gaz Européen pour un avenir durable

14 octobre 2024

Gilles Kruczek

Dans son engagement continu pour un avenir énergétique durable, Gaz Européen met en œuvre une stratégie innovante axée sur le biométhane et le solaire.

En accompagnant la transition énergétique, Gaz Européen prépare l’avenir à travers des projets ambitieux qui renforcent son impact positif sur l’environnement et la société.

 

Gilles Kruczek, Directeur Energies Renouvelables chez Gaz Européen, nous présente les initiatives clefs de l’entreprise qui, en plus de réduire considérablement nos émissions de CO2, contribuent activement au soutien de l’économie locale.

 

Comment évaluez-vous l’impact environnemental positif du biométhane par rapport aux autres sources d’énergie ?

Le biométhane est une énergie renouvelable à faible impact environnemental qui se distingue par des émissions de CO2 nettement inférieures à celles du gaz naturel. Selon la Base Empreinte de l’ADEME, le biométhane émet 40 kg éq. CO2/MWh PCS, contre 213 kg éq. CO2/MWh PCS pour le gaz naturel, soit 5,3 fois moins.

Il est également bien moins émissif que le fioul (324 kg éq. CO2/MWh PCI) et rivalise avec l’électricité pour le chauffage, dont le facteur d’émission est de 64,5 kg éq. CO2/MWh PCI, grâce à la prédominance du nucléaire en France.

Depuis 2018, nos achats annuels de biométhane ont permis d’éviter l’émission de 50 000 tonnes de CO2 par an, contribuant ainsi directement à la réduction de notre empreinte carbone.

 

Pourriez-vous nous décrire les initiatives mises en place pour promouvoir l’utilisation du biométhane auprès de nos clients ?

Nous avons développé des offres vertes spécifiquement pour le secteur tertiaire, où nos clients bénéficient de Garanties d’Origine assurant la traçabilité complète de la production de biométhane sur des sites exclusivement en France.

Grâce à nos contrats d’achat souscrits à long terme (15 ans) avec des producteurs locaux, nous offrons à nos clients la possibilité d’être approvisionnés par des installations proches de leurs établissements. Notre objectif est de les sensibiliser à l’impact environnemental favorable de cette production de biométhane à l’échelle locale.

De plus, nous développons actuellement des offres adaptées pour les syndics de copropriétés, afin de faciliter l’adoption de cette énergie verte par les résidences en chauffage collectif.

 

En quoi notre approvisionnement en biométhane soutient-il l’économie locale ?

Nous collaborons avec des agriculteurs locaux pour produire du biométhane à partir de 11 sites de méthanisation sur une période de 15 ans. La majorité de ces sites utilisent des intrants agricoles, tandis que les autres sont basés sur la valorisation des déchets ménagers.

Cette production locale et renouvelable contribue à la création d’emplois et à la stimulation de l’économie rurale, offrant aux agriculteurs une source de revenus supplémentaire. Elle participe également à une transition énergétique durable en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en permettant la substitution des engrais chimiques par des engrais organiques.

 

Comment envisageons-nous d’étendre notre offre et d’accroître notre impact positif sur l’environnement ?

À partir de 2026, un nouveau dispositif, les Certificats de Production de Biogaz (CPB), sera instauré.

Ce mécanisme consiste à financer directement des projets de biométhane sans recourir aux tarifs d’achat subventionnés actuels, par la vente de ces certificats qui seront générés par la production de gaz renouvelable de ces installations. Les fournisseurs devront les acquérir proportionnellement aux volumes de gaz qu’ils commercialisent.

Dans ce nouveau cadre, notre ambition est de contribuer au développement durable de cette filière, qui participe à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en répondant à nos obligations réglementaires.

 

Pouvez-vous nous expliquer comment notre engagement dans le photovoltaïque contribue à réduire notre empreinte carbone ?

L’énergie photovoltaïque offre une solution très efficace pour réduire les émissions de CO2. Contrairement aux énergies fossiles, le solaire photovoltaïque ne produit pas d’émissions directes de CO2. Si l’on considère l’ensemble du cycle de vie (ACV) des panneaux, on atteint environ 49 kg de CO2 par MWh produit, soit un niveau proche des émissions moyennes en France, qui s’élèvent à 58 kg CO2/MWh compte tenu de la prépondérance de la production nucléaire.

En intégrant cette technologie de production dans notre portefeuille d’approvisionnement énergétique, nous contribuons à une transition vers des sources d’énergie renouvelables, tout en minimisant notre empreinte environnementale par substitution aux énergies fossiles au niveau européen (avec un niveau moyen d’émission beaucoup plus carboné : 420 kg CO2/MWh).

 

Où en sommes-nous dans le développement de nos capacités en énergie solaire photovoltaïque ?

Le Groupe Butagaz a réalisé des investissements significatifs dans le développement d’installations photovoltaïques.

En partenariat avec Wewise (wewise.fr), société du Groupe Butagaz, nous nous engageons ainsi à déployer des solutions de solarisation adaptées aux besoins de nos clients dans les secteurs tertiaire et résidentiel. Ces initiatives nous permettront de répondre aux exigences réglementaires de nos clients en matière de transition énergétique, tout en augmentant notre part d’approvisionnement direct en énergie renouvelable.

 

Quelles sont les prochaines étapes pour renforcer notre positionnement dans ce secteur et maximiser notre impact environnemental ?

Nous nous mobilisons pour proposer à nos clients des solutions adaptées aux nouvelles régulations en matière de solarisation, en particulier les obligations de la loi LTCEV et de la loi AER. Ces lois visent à réduire la consommation énergétique et à accélérer la solarisation des bâtiments tertiaires et les parkings (via des ombrières).

Nous accompagnons ainsi nos clients du secteur tertiaire dans la réduction de leur consommation énergétique, avec des objectifs ambitieux fixés par le Décret Tertiaire  : -40 % d’ici 2030 et jusqu’à -60 % en 2050. À partir de juillet 2026, les grands parkings (>10 000 m²) devront également être équipés de panneaux solaires sur au moins 50 % de leur surface.

Nous développons également des solutions innovantes pour le secteur résidentiel (les parties communes des copropriétés), avec des projets pilotes en partenariat avec EKIVOLT, une société du Groupe Butagaz. Ces projets permettent une gestion répartie de l’énergie solaire entre copropriétaires, favorisant une autoconsommation locale et responsable tout en maximisant les bénéfices économiques et environnementaux.

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